17/03/2025

MENSONGES !
Communiqué du maire de Wittelsheim, Yves Goepfert
Chers Wittelsheimois,
Depuis quelques jours, circulent sur les réseaux sociaux de grossiers mensonges concernant la gestion, par la Ville de Wittelsheim, d’un incendie qui a touché une famille de notre commune le 9 mars.
Ces allégations populistes, propagées par le groupe d’inconnus « Rassemblons Wittelsheim » dont l’engagement pour notre ville se limite à l’instrumentalisation politique du malheur, sont inacceptables. Ces personnes, expertes dans l’art de la démagogie et du mensonge, osent salir notre ville, ses élus, ses agents, ainsi que le travail quotidien réalisé au service des Wittelsheimoises et des Wittelsheimois. Nous ne les laisserons pas faire.
Je tiens, en tant que maire de Wittelsheim, à rétablir la vérité, clairement et fermement.
Oui, la Ville a été alertée de la situation de squat dans une maison mitoyenne de la rue du Chant des Oiseaux.
Oui, la Ville a agi dans le cadre strict de ses compétences, en signalant les faits aux autorités compétentes et en initiant plusieurs passages de la gendarmerie et de la police municipale. Les services avaient également demandé une mise en sécurité du bâtiment incendié.
Le jour de l’incendie, j’ai moi-même été présent sur les lieux. J’ai rencontré la famille sinistrée et leur ai proposé, en personne, l’aide et l’appui de la municipalité. Ces derniers ont alors indiqué avoir trouvé une solution temporaire en famille par leurs propres moyens. Ce choix leur appartenait et nous l’avons respecté. Alors dire que la Ville les abandonne à leur propre sort, certainement pas ! À aucun moment, la porte de la mairie ne leur a été fermée, bien au contraire, ils ont été invités à se rendre en mairie au moindre besoin, et cela reste toujours d’actualité. J’ai transmis mon numéro de téléphone personnel afin qu’ils puissent me joindre à tout moment, quoi qu’il arrive je me tenais et me tiendrai à leur disposition. C’est donc sereinement que j’ai pu laisser la famille rejoindre un logement. Mais vous m’excuserez, je n’ai pas fait de selfie avec la famille en jouant le bon samaritain et ne fais pas la politique des réseaux sociaux. Wittelsheim n’est pas une télé-réalité où chaque acte de solidarité doit être porté en héroïsme mais s’il y a besoin d’exemple, récemment, la Ville a pris en charge, à ses frais, l’hébergement d’une maman, de ses trois enfants et de leur chien, dans un gîte de la commune. Aucun communiqué, aucune photo sur les réseaux sociaux. Juste de l’action.
Nous avons toujours mis à disposition un logement d’urgence, même si la loi ne nous y oblige en rien. Par souci de mieux faire, nous avons décidé de vendre cet ancien logement afin de financer l’acquisition d’un nouveau bien, neuf, conforme aux normes pour l’accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et mieux adapté à l’accueil d’urgence. En attendant, nous orientons systématiquement les personnes dans le besoin vers des solutions d’hébergement dignes et sécurisées dont le coût est assuré par la Ville de Wittelsheim. Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) trouve une solution, pour peu que l’on leur signale un problème.
Le travail est quotidien, discret, et profondément humain. Il est conduit par des femmes et des hommes de conviction, dont l’engagement sincère mérite le respect.
Ce qui est scandaleux, c’est d’alimenter le ressentiment et de travestir la réalité, de bafouer l’engagement de Jean-Pierre Schweitzer, adjoint chargé de la solidarité et vice-président du CCAS, d’Éric Steiger, chef du service Solidarité, et de l’ensemble des membres bénévoles du CCAS, dans le seul but de nuire à notre commune et à ses habitants tout cela au nom d’une politique qui atteint le plus bas niveau.
Je le dis solennellement : je ne laisserai personne salir les actions et le nom de Wittelsheim. La solidarité n’a jamais été et ne sera jamais un slogan dans cette ville : elle est un engagement, une exigence et une action quotidienne.
Wittelsheimois, ne cédez pas à cette propagande minable.
Ma fonction de maire m’oblige ce jour à déposer plainte pour diffamation contre ce « groupe » qui choisit de diviser plutôt que de rassembler.
Votre maire.
Yves GOEPFERT